1er commentaire : sur le contexte.
Rappelons-nous d’abord et avant tout que le pouvoir cherche par tous les moyens à masquer le social par le sociétal. Il faut donner l’impression de faire avancer la société, de la faire évoluer. Une réflexion sur l’éducation des enfants est majeure et centrale, le débat sur la fessée est secondaire et marginal.
Cette loi est passée le 22 décembre, le moment des fêtes de famille. Encore une belle quenelle dans notre gueule !
Le sujet vient sur la table par le conseil de l’Europe qui condamne la France pour ne pas punir assez clairement les châtiments corporels. Il y a 1 an, un article du Monde déclarait que 80% des français étaient opposés à cette loi. Nouvelle démonstration que le pouvoir se soumet à Bruxelles mais ne sert pas les intérêts des français. A 6 mois des élections, les socialistes se tirent une belle balle dans le pied !
2ème commentaire : sur la fessée.
En droit, on cherche à savoir s’il y a eu intention de blesser, de donner la mort, etc. C’est un élément essentiel qui va jouer de manière parfois très importante sur le jugement rendu. De même pour une fessée : quelle est l’intention ?
Plus loin dans le même esprit, une parole du Bouddha dit : "l’action n’est rien, l’intention est tout." Autrement dit, dans une vision spirituelle et compassionnelle (qui n’est pas défendable en droit, j’entends) qu’importe le résultat, l’important est : qu’avez-vous voulu faire ?