Une telle banque met à elle seule en relief les raisons de l’acharnement de l’establishment sur l’islam : une religion dont les directives sont à même de remettre en question la domination bancaire mondiale, en refusant catégoriquement la compromission par le ralliement à la gouvernance mondiale avec toutes ses implications (usure, marchandisation de l’humain, destruction de la structure sociale, suppression des mœurs, avilissement par le nivellement au plus médiocre, permissivité à tout va, déresponsabilisation, suppression de toute transcendance). Le projet à toutes ses chances d’être sauvagement attaqué, car contrairement aux alternatives inachevées consécutives à la crise de 2008, où l’on évoqua une finance islamique (je n’aime pas cette expression, elle sonne comme un oxymore) de manière abstraite et furtive, vite étouffée par les médias, on parle maintenant de quelque chose de plus concret et envisagée par des pays avec un certain poids géopolitique.
Maintenant, parlant de l’islam, si on essaie d’observer ceux qui se disent musulmans de nos jours (en tout cas, une grande majorité), où il s’agit de concepts parfaits (pour ma part en tous cas, quoi qu’on en dise) sur des réalités qui en reflètent exactement l’opposé, on est forcé de constater que l’un des deux est forcément faux : le croyant ou la croyance, quant à décider lequel...pour ma part j’essaie d’éviter les raccourcis que mon cerveau, par fainéantise, essaie de me faire prendre.