Black Friday, le film d’horreur d’une époque
4 décembre 2016 08:18, par Eric
Je comprends vos commentaires Chaton. Et l’enfilade de réactions pavloviennes, univoques et assez peu réfléchies peut laisser songeur.
Tout cela manque singulièrement d’empathie je trouve.
Par ailleurs aujourd’hui, combien font la même chose que ces gens-là en s’évitant la galère des files d’attente tout ça parce qu’ils optent pour le e-commerce (il y a aussi par ailleurs des gens qui ne sont soit pas équipés soit pas familiers de ces outils). La critique est facile mais le problème c’est que l’on passe à côté du problème essentiel qui est la paupérisation galopante. L’aliénation marchande à bon dos. Même si je ne nie pas bien évidemment, ce qui serait parfaitement absurde, qu’il existe des acheteurs compulsifs, le problème n’est pas là et est un peu plus compliqué. Et je crois que peu de gens seraient assez bêtes pour affirmer qu’il y a dans les files d’attente plus de fashionistas que de gens qui comptent la thune pour boucler les fins de mois. Soyons sérieux. Mais c’est plus simple de se foutre de la gueule des gens, certes.