L’internement à Guantánamo peut s’appararenter à l’internement psychiatrique d’office en France.
Il y a d’ailleurs un point commun particulièrement révélateur : l’utilisation du fameux psychotrope "Haldol" trés utilisé dans les établissements psychiatrique en France.
Traduction d’un extrait du rapport récemment déclassifié de l’inspection générale du Pentagone :
"Les prisonniers du centre de détention de l’armée américaine à Guantanamo Bay ont reçus de force des médicaments psychotropes injectés avec un puissant sédatif anti-psychotique utilisé dans les hôpitaux psychiatriques comparables à des sérums de vérité. Les prisonniers étaient trompés en leur faisant croire qu’il s’agissait de vaccins de routine contre la grippe .Ce qui constitue une grave violation de l’éthique médicale, aggravé par le fait que l’armée a continué à interroger ces prisonniers drogués par ces produits chimiques psychoactives."
Le seul médicament appelé explicitement dans le rapport était l’Haldol, commercialisé en 1960 et est encore utilisé comme puissant sédatif anti-psychotique dans les hôpitaux psychiatriques .
"Ses effets secondaires peuvent souvent inclure la dépression, des contractions musculaires et de comportements suicidaires. Un patient sur Haldol peut développer des troubles du mouvement à long terme et des troubles neurologiques mortels. Il y a une possibilité de problèmes cardiaques qui peuvent conduire à la mort subite.
(..)Le principal effet de l’Haldol est de vous rendre vraiment groggy.Combiner cela avec la privation de sommeil et une peur intense d’interrogation.
Brent Mickum, un avocat pour un détenu Abu Zubaydah, dit Zubayda dénonce une
routine avec surdosage du médicament."