La fausse "lutte contre le terrorisme" ne trompe plus grand monde en France
18 juillet 2016 22:46, par MPNF1ère partie :
Le parti LR font de la surenchère liberticide. La démagogie dans toute sa splendeur.
Leur déclaration adoptée en Bureau Politique
La France a été frappée, à Nice, pour la 7è fois depuis janvier 2015, par le terrorisme islamiste. Jamais depuis cinq décennies, notre pays n’a connu des attentats de cette ampleur.
Avec son cortège d’atrocités et de familles brisées, nous sommes dans une guerre totale qui va durer avec une menace qui se renforce sans cesse. Toutes les conséquences des précédents attentats n’ont pas été tirées. C’est un changement profond de politique que les Républicains appellent de leurs vœux.
Dans ce contexte, les Républicains n’accepteront de voter la reconduction de l’état d’urgence qu’à la condition qu’il protège efficacement nos concitoyens. Dans cet esprit, ils formulent dix propositions :
1. Les perquisitions administratives doivent à nouveau être autorisées avec la possibilité de saisie des dispositifs informatiques. La rétention des personnes concernées doit être imposée jusqu’à la fin de la procédure ;
2. Les préfets doivent pouvoir interdire toute manifestation publique dont ils considèreraient ne pas disposer des moyens nécessaires afin d’en assurer la sécurité ;
3. Les préfets doivent pouvoir autoriser des contrôles d’identité, les visites de véhicules et les fouilles des bagages. Ces opérations doivent pouvoir être réalisées par les douaniers, les policiers nationaux, les gendarmes et les policiers municipaux sur leur territoire de compétence ;
4. Les préfets, dans le cadre élargi du décret-loi de 1938, doivent pouvoir fermer tout lieu de culte radicalisé, en urgence absolue ;
5. Les Républicains renouvellent leur demande de la création d’un délit de séjour pour toute personne se trouvant sur un théâtre d’opérations terroristes extérieures ;
6. Tout étranger ayant des connexions, directes ou indirectes, avec un groupe terroriste doit être expulsé en urgence absolue.
7. Tout ressortissant français dans la même situation doit être placé dans un centre fermé ou assigné à résidence avec un bracelet électronique pour une durée qui devra être portée à trois mois. Cette disposition fera l’objet d’un contrôle juridictionnel a posteriori ;
8. Les Républicains demandent l’engagement du Gouvernement pour la création d’un nombre de centres de déradicalisation à la hauteur des besoins