Je crois que personne n’a compris ici la véritable problématique de la circulation des signes monétaires, de la nécessité de soutenir la demande, et au final de repenser la relation travail/salaire.
Dans un contexte d’effondrement mondial de la demande, conséquence du libéralisme mondialisé et dérégulé qui va finir par exterminer la machinerie thermodynamique de l’économie mondiale, et d’augmentation inéluctable, à très moyen terme du coût de l’accès à l’énergie, qui fera voler en éclat les notions de bénéfices et de croissance, la menace finale qui pèse sur nos sociétés n’est pas l’’hyperinflation, mais au contraire la déflation.
Elle produira au final l’impossibilité pour nos société de financer le secteur de l’énergie, et la dette remplaçant la croissance du pouvoir d’achat finira par déclencher l’implosion de nos société ego-commerciales : un aller simple pour un monde version Mad Max. Nous seront baisés non pas par le Pic Oil, mais par l’effondrement de la demande !
Il va falloir un jour comprendre que la "Crise" de 2008 n’était que la première partie, le premier signe de la fin du "capitalisme" (qui n’a de libéral que ne nom en fait). L’échéance de la fin n’a été décalée dans le temps que par l’accumulation supplémentaire de dette. La Crise va revenir, et nous avons grillé toutes nos cartouches.
Une économie mondiale basée sur les concepts "d’offre/demande" n’est viable que dans un monde où l’accès à l’énergie est relativement facile, ce qui a permit la Révolution Industrielle. Mais bientôt les coûts de l’accès aux énergies fossiles sera totalement incompatible avec une société capitalistique.
La seule solution passe par la reprise en main de moyens de production, et par décollation des notions de salaire/travail. L’argent est fait pour circuler, et non pas pour être thésaurisé.
Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une Révolution copernicienne économique. Sinon, nous disparaîtrons purement et simplement
http://lesakerfrancophone.fr/la-ver...