Merci cher Monsieur pour cette magnifique lettre. Moi qui était sur place je partage tout à fait votre impression. Je n’aurais pas su le dire mieux que vous :
"C’est sans doute ce que Russes et Français partagent au fond le plus et ce qui domine cette conférence fraternelle. Une inquiétude presque résignée. Michel Onfray dirait stoïquement que tout va mal mais c’est ainsi. La France et la Russie ont perdu de leur superbe en route, personne ne le renie, mais tout le monde ne se bat pas de la même manière. Finalement Soral, dans cette bibliothèque qui rappelle le génie littéraire russe, est venu souffler un espoir d’optimisme salutaire sur un pays ami qui en a tant besoin. Et que ce souffle transporte des effluves de vodka renforce ses effets."