La France, cet enfer de harceleurs
6 juin 2016 20:47, par Ulfberht
La dernière partie est décevante. Le féminisme castrateur n’a rien à voir avec l’Islam, qui ne fait que restreindre la sexualité et tout ce qui s’y rapporte à la sphère intime la plus stricte, tout en encensant le désir sexuel (en tout cas masculin : la métaphore du labour, les houris, la polygamie, les concubines, le Prophète qui a cité les femmes parmi les choses qui lui ont le plus plu dans la vie, etc.). En fait, et c’est ce que sous entend pourtant l’auteur dans sa première partie, cette culpabilisation du désir masculin nous vient tout droit du... Christianisme, religion aux antipodes de l’Islam - qu’il a toujours dénoncé comme lubrique et décadent - sur ces questions. Je rappelle que l’Évangile interdit tout forme de désir et va jusqu’à prôner la castration (Matthieu, 19:12). Ajoutez y la promotion permanente des valeurs féminines (amour, compassion, douceur, pacifisme, etc.) et la condamnation sans appel des valeurs viriles (force, puissance, violence, désir, etc.) et les origines du féminisme deviennent limpides. Voilà pourquoi le féminisme (mais aussi l’antiracisme, l’antispécisme et tout ces mouvements égalitaro-castrés) arbore ce visage si puritain. Il est d’origine religieuse. Le fameux Évangile devenu fou.