La dictature en marche : le gouvernement veut traduire en justice les sites "complotistes"
17 juin 2016 20:11, par pleinouest35
C’est donc au milieu de l’année 2016 que que l’évidence d’une dictature de la pensée en France, par le désir de sa mise en œuvre qui ne ne cache plus, paraît le plus évident, en la personne de Gilles Clavreul (député interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme) : « Il arrive que même quelqu’un comme Alain Soral, qui est maintenant à la tête d’une véritable PME, déborde, dérape, et c’est comme ça qu’on arrive à le déférer devant la justice, mais il est vrai que sinon, son site Égalité & Réconciliation dans l’ensemble est tout le temps à la ligne jaune, mais il ne la franchit pratiquement jamais. Et on a le même problème avec un certain nombre de sites conspirationnistes, je dirais que je suis même encore plus inquiet et préoccupé par le fait que l’on n’arrive pas, tout simplement faute de moyens légaux, à traduire devant la justice des sites qui ont développé par exemple les théories alternatives sur les attentats de Saint-Denis ou du Bataclan ». Un pas est ainsi franchi qui dépasse allègrement le cadre de l’exercice de l’hyperdémocratie selon Michel Maffesoli ou le biopouvoir chez Michel Foucaut. Sont évoqués de manière explicite des moyens autres que ceux légaux ou la modification du cadre légal, pour pouvoir faire taire la dissidence, c’est-à-dire tout ce qui participe au développement de la dialectique. La Vérité et sa divulgation deviennent donc l’apanage d’une rhétorique officielle qui ne tolère aucune contradiction.