Tout les historiens le disent, le rôle des troupes berbères (les goumiers) du Maroc, spécialiste du combat en montagne a été décisive dans cette bataille mythique de la seconde guerre mondiale. Or il est aussi admis que ces mêmes troupes se sont rendus coupables après la victoire de viols massifs. La faute a qui ? Il faut savoir que la plupart de ces guerriers surtout les marocains , étaient souvent d’anciens résistants a la conquête française et espagnole du Maroc toute récente (1909-1933). Les survivants de la résistance n’avaient parfois d’autre choix que de s’engager dans l’armée française, leur terres ayant été spoliées ou ravagées par le colonialisme. Donc ces troupes étaient tous sauf des "combattants de la liberté" venus combattre le fascisme. C’étaient des mercenaires venant d’un pays asservi qui utilisé leurs talents de guerriers au profit de leurs employeurs et qui avaient une haine féroce de tout ce qui était européen. Ajoutez a cela les contraintes de la guerre et ca donne l’épisode tragique des viols de masses. Mais bon en temps de guerre, il n’était pas les pires. Inutile de rappeler que la plupart de ces anciens combattants de la France ne touche aucune aide. C’est autre chose
Bizarrement en Corse, que les guerriers berbères ont aussi libéré , le souvenir est meilleur :
Un monument situé au col de Teghime rend hommage aux goumiers marocains :
« Remplis du souvenir d’une lumière unique leurs yeux sont fermés aux Brumes d’occident, Seigneur, permettez que les durs guerriers de Berberie qui ont libéré nos foyers et apporté à nos enfants le réconfort de leur sourire se tiennent contre nos épaules et qu’ils sachent, ô qu’ils sachent Seigneur combien nous les avons aimés. »
Et pour finir voila une déclaration plus que éclairante :
« C’est pour moi un plaisir tout particulier de vous féliciter des succès remarquables remportés sous votre commandement car, en saluant les Goums, je salue la renaissance de la France. »
— Extrait de la lettre du général Clark, commandant la Ve Armée anglo-américaine en Italie, au général Guillaume, commandant les goumiers, juin 194427.