Neuro-pirates – Réflexions sur l’ingénierie sociale, de Lucien Cerise
15 avril 2016 12:07, par pleinouest35
C’est ce que l’accusation d’antisémitisme empêche de divulguer, tout comme celles de complotisme. Nous avions déjà cette approche chez Michel Foucault (le biopouvoir), Gilles Deleuze (la société de contrôle : « L’information, c’est exactement le système du contrôle (…) Nous entrons dans ces sociétés de contrôle qui se définissent très différemment des disciplines, nous n’avons plus besoin, ou plutôt ceux qui veillent à notre bien n’ont plus besoin ou n’auront plus besoin de ce milieu d’enfermement (...) Le contrôle est à court terme et à rotation rapide, mais aussi continu et illimité (...) Face aux formes prochaines de contrôle incessant en milieu ouvert, il se peut que les plus durs enfermements nous paraissent appartenir à un passé délicieux et bienveillant »), Guy Debord, Giogio Agamben, aussi Michel Maffesoli : « Les bien-pensants ... se définissent comme les gardiens d’une certaine morale (...) Ils définissent le "devoir-être", en pensant ce que doit être le monde, d’une manière idéologique (…) Ils font preuve d’une remarquable intolérance à tout propos qui n’irait pas dans leur sens (…) Ils n’acceptent que le cadre dit "Républicain", ne parlent que de "citoyen" et de "Démocratie" (…) La suprématie de l’individu s’achève en son contraire, puisque ce qui prédomine au bout du long processus de l’individualisation, c’est le contrôle social sous des formes diverses, qui agit soit par l’imposition, la répression, soit d’une manière plus feutrée par l’orientation, la planification, en un mot l’asepsie de l’existence quotidienne (…) On a vu comment cette fonction devient nécessairement contrôle social dès le moment où l’idéal démocratique de l’égalité devient une fin en soi, devient égalitarisme ». La lutte contre l’antisémitisme et le terrorisme permet facilement d’instaurer Minority Report en France.