Sacha Reingewirtz, j’ai prié pour vous et pour tous les acharnés : j’ai senti que vous en aviez besoin. De manière pressante, insistante, altruiste et désintéressée. J’ai prié pour vous.
Je ne connais pas la haine : ce sentiment consume trop d’énergie à celui qui s’y livre. Alain Soral est l’instigateur d’une réflexion critique nourrie et argumentée, l’auteur d’analyses socio-historiques jamais contestées sur le fond, le thuriféraire d’un humour cynique et pince-sans-rire qui traduit sa sensibilité exacerbée et sa virilité pétaradante. Il répondra à votre invitation au débat si vous lui en lancez une.
Alain Soral est un homme est foncièrement bon. Plus il a perdu en cheveux, plus il a acquis en sagesse. Sacha, votre cuir chevelu déborde : j’en déduis que votre sagesse attendra.
Alain Soral fait partie de ma famille de pensée, de cette famille avec laquelle je partage une identité de vues sur le monde : c’est un lien charnel, viscéral, indéfectible. Chaque fois que j’entends Alain Soral, il me prend l’envie de lire davantage encore, de rechercher, d’explorer, de m’exprimer avec une irrévérence contrôlée, mais jamais je ne me suis surpris(e) à haïr qui que ce soit, ni à valider la détestation de qui que ce soit.
Par conséquent, Sacha Reingewirtz, j’ai prié pour vous car j’ai senti que vous en aviez besoin.