Tu préfères quoi ? Un compte off shore défiscalisé ou une connexion sécurisée avec des comptes anonymes (regarder les méchants de James Bond) . Le paradis fiscal à papa, îlot de banques physiques, l’argent avec les valises déposées à la banque par Scarface, c’est démodé. Du coup, leur histoire de documents et de banques au Panama est effectivement de l’enfumage, à l’heure d’opérations informatiques et boursières exécutées en 1millionième de secondes.

Internet permet de dénoncer les paradis fiscaux existant physiquement mais permet aussi de créer des paradis fiscaux bien cachés au fond d’un serveur. Le problème : la monnaie existe en 1 et 0 dans les ordinateurs (voir la proportion de la monnaie imprimée en papier) et ce sont donc les ordinateurs, serveurs et le cheminement électronique de l’argent qu’il faudrait surveiller, en plus des personnes physiques, détentrices de banques, comme les rotschild et rockfeller.
La dématérialisation des opérations bancaires va dans le sens de l’empire car elle permet un contrôle plus total et opaque sur la monnaie, bien protégé par la complexité de l’informatique.
La distribution de monnaie papier, l’assurance que ce papier vaille quelque chose et la sauvegarde d’une épargne sont des prérogatives étatiques. Ce sont même des droits inaliénables puisque nécessaires aux droits inaliénables déjà reconnus (intégrité physique, liberté, etc...). Les organismes privés appelés banques doivent cesser d’exister sur ce terrain.
Un nouveau système de mécénat ou de mise en relation d’un faiseur pauvre à idée avec une source d’argent doit être mis en place. Internet peut aider à un mécénat populaire, ce qui marquerait un changement avec le mécénat des élites (pratiqué depuis toujours ?). Les banques et sources de financement n’auront plus aucune raison d’exister.
Ceux qui devraient s’inquiéter de l’internet et de la dématérialisation de l’argent sont les petits truands. La période d’adaptation va être dure : retour au troc ou formation en informatique.