Le couple, la sexualité et l’amour
7 mars 2016 10:26, par jacquedechanteLa pilule a servi de clef à la cité de Sodome et Gomorrhe, cité où l’oeil peut y être jeté à chaque instant. L’ouverture tous azimut au plaisir sans retenu par/pour le ça entre normalement en conflit avec un surmoi navigant entre pondérance et prépondérance. La multiplicité des injonctions consuméristes pénêtre l’ équilibre individuel pour engendrer un moi peu sûr de lui-même ou à l’inverse tout puissant. L’appel narcissique et/ou névrotique est alors une résultante logique de ce paradoxe.
Le plaisir est le garde manger pseudo-spirituel de l’individu. Le vide spirituel de notre époque est une possibilité qu’il convient de combler en un besoin impérieux. Le dogme religieuse a longtemps permis de combler ce manque au travers des âges. Aujourd’hui, les clivages sont tels et si nombreux au coeur d’un système proteiforme où chaque forme possède ses codes et ses spécificités - bien souvent traités en cas singulier dans une certaine autarcie- que la conscience individuelle est bien souvent prise à parti devant un flux informatif trop important. Le transgénérationel culturel et psychologique est bien souvent trop faible pour pallier la richesse insécurisante de l’Autre, de l’extérieur...du monde. Ajouter à cela la faiblesse des concepts reflexifs psychologiques des parents, des grands-parents,arrière grand-parents etc...Et l’individu tentera l’adaptation bon gré mal gré en se bricolant des armes et des défenses qui deviendront bien souvent des névroses ou des penchants narcissiques de toute puissance.
En conséquence, c’est bel et bien le travail sur soi- même qui est capital pour un individu.A lui de "pénétrer" son historique ( lorsque cela est possible), ses valeurs relatives que son évolution personnelle a engendrées au fil de ses déconvenues plus ou moins conscientisées... L’apport non négligeable des visions culturelles (sciences,religions...) prises pour ce qu’elles sont- des données (sciences) des prêtées ( religions) doit aider l’Homme a restructurer une seconde fois sa personnalité (seconde naissance, passage à l’age adulte...).Je crains que ce désir de reconnaissance (de nos mouvements au coeur de la machine humaine et sociétale : se conformer à l’idéologie d’un groupe par exemple)) ne devienne bien souvent qu’un pseudo-palliatif, un placebo aliénant et dangereux puisqu’il créera des personnalités-objets et non à proprement parlé sujettes. L’autonomie de l’individu doit être le seul gage de sa parfaite maitrise, théorie réfuté par lesautorités religieuses