(suite) Avec ce plan, en deux ou trois ans vous inversez le rapport de force des conflits avec le système, actuellement, vous pouvez au mieux espérer 1000 à 2000 (100 à 200 bien souvent) types en colère mais ayant des bêtes à soigner et des traites à payer, et ce à l’échelle d’une région, en re-ruralisant votre proximité avec des hommes et des femmes motivés vous pourriez comptez sur 1000 à 2000 types déterminés et calmes (sachant la femme et les enfants à l’abri du besoin, car vivant par et pour sa propre production) et ce à l’échelle d’un canton.
Avec les moyens technologiques actuels autant dire qu’un effet boule de neige se créerait et que le pouvoir tenterait de vous faire taire mais comment exproprier 500 familles d’un coup ?...
Je sais, l’idée de confier, vos terres pour lesquelles vous avez tant trimé, à des "étrangers" ça doit être dur. Mais est-ce mieux de les laisser tomber au mains des banques ? Liquider judiciairement, pour au finale retourner à un consortium agroalimentaire, ou à un voisin qui lui aura eu plus de chance avec le système. Songez y, il faut repeupler nos campagnes, les femmes et les enfants ce feront moins rare et il n’y aura plus ce mur actuel entre "vrais ruraux" et banlieusards chassés des villes par la spéculation, ne comprenant plus rien à la nature et à la terre et venus grappiller un minuscule bout d’air pure dans un pavillon acheter à crédit sur 40 ans. La vie des campagnes renaitrait d’elle même, le bals champêtres, les fêtes des moissons,... Dans des proportions proches de celles d’antan.
Ma femme et moi cherchons à nous installer en tant que paysans depuis plus d’un an, on ne trouve pas de terre dans notre région à cause de la spéculation immobilière, l’entre sois et le système qui pousse les exploitations à devoir grossir toujours plus. Nous sommes des milliers dans ce cas...