Les prémisses font usage de sophisme et la conclusion me semble discutable, ce qui est dommageable au propos dans son entièreté et donne des munitions aux détracteurs à la solde du pouvoir.
En effet l’auteur a raison de démonter les arguments fallacieux et malhonnêtes présentant les homosexuels comme des parents souhaitables simplement car il y a de mauvais parents hétéros. Pour ensuite appliquer exactement le même procédé (!) en présentant deux faits divers de maltraitance par des couples homosexuels, et en déduire que donc les homos sont nécessairement et essentiellement des parents pervers.
Ça n’a strictement aucun sens, à moins bien sûr que l’on perçoive l’homosexualité comme essentiellement perverse.
Cette logique donne un ton globalement anti homosexualité au document. C’est leur droit mais non seulement cela ne va pas dans le sens d’une réconciliation, mais aussi je pense qu’il y a erreur. Car oui, comme plus d’un, j’en ai soupé de la propagande pro-LGBT ou les pires égarés qui font peur à l’œil nu s’affichent en revendicateurs d’on ne sait plus trop quoi, j’ai toujours regardé la gay pride comme une exhibition indésirable de mauvais goût renforçant des clichés répugnants, et la norme est et restera naturellement l’hétérosexualité, n’en déplaise à certains lobbys dont les intentions font probablement partie d’un plan plus global. Pour autant je ne fais pas d’essentialisme anti gay et je pense qu’ils furent et seront toujours naturellement présents.
Pour reprendre un syntaxe familière, je pense qu’il y a des "homos du quotidien" qui vivent tranquillement, qui ne revendiquent rien, qui ne se sentent pas représentés par des lobbys qui prétendent parler en leur nom, qui viennent éventuellement sur E&R et je ne vois pourquoi il faudrait les regarder de travers par un essentialisme prétentieux et malsain.