N’y a-t-il pas une volonté délibérée de notre époque moderne, de démolir les fondamentaux du Droit européen, des principes moraux traditionnels, à travers la création d’une novlangue délibérément abstraite et ambigue ?
Je crois comprendre intuitivement que le pire ennemi du Droit, c’est l’abstraction sémantique.
Or, on a vu apparaître ces trente dernières années, toute une panoplie de nouveaux termes qui se caractérisent par leur ambiguité, leur abstraction. C’est une marque de la Nouvelle Gauche, elle s’inscrit dans la logique de la destruction des fondations "du passé", des structures fondamentales traditionnelles.
Les mots de cette "novlangue" sont : "Haine", "Xenophobie", "Homophobie", "Transphobie", "Terrorisme", "Sexisme"...
La "Haine" est un sentiment spontané, et ne dit rien sur la légitimité ou non du sentiment.
La "Xenophobie" est un faux concept de psychanalyse de comptoir.
Le mot "Racisme", dans le dictionnaire, a deux définitions : 1) Reconnaissance qu’il existe des différences génétiques entre groupes raciaux. 2) Reconnaissance d’une hiérarchie pouvant mener au génocide.
Toute personne faisant partie de la première catégorie (qui est une évidence), sera amalgamé à la seconde catégorie. Un pur syllogisme. Cet amalgame permet d’instaurer un néo-mccarthysme.
Ne parlons même pas de l’absurdité du concept de "Transphobie".
La systématique ambiguité de définition des mots de cette novlangue permet de détruire les fondamentaux du Droit, de les contourner. Elle a pour but de créer des "Vides Juridiques", ce que les Américains appellent des "Loopholes", dont les appels d’air permettent de contourner des lois, ou de s’en servir à des fins intéressées.
Elle est la porte ouverte aux procès en sorcellerie post-moderne, procès d’intention, crimes de pensée et pré-crimes. On contourne le Logos, on rentre dans le règne du Pathos, dans le règne du sophisme.
Comment détruire les fondamentaux civilisationnels du Logos, du Droit, à travers le sophisme de la novlangue de "gauche".