L’exposition pédophile de Marseille attaquée en justice
8 septembre 2015 17:01, par Substance2004Sous le couvert de l’argumentaire artistique et culturel tout n’est pas permis, la liberté d’expression a ses limites.
Désolé les amis,
Mais déjà, si vous ne voyez pas ici le rapport entre la loi Gayssot et les propos de cette dame, c’est que vous êtes un crétin.
On peut toujours demander à un psychiatre d’analyser ces œuvres et savoir si l’auteur est potentiellement dangereux. Certainement, il répondra qu’il est toujours préférable de dessiner ses pires fantasmes comme un exutoire plutôt que de risquer de les réaliser en vrai et d’en garder une trace photographique.
Le vrai problème qu’a évoqué i-média sur TVLibertés, c’est que la galerie La Belle de Mai n’a pas clairement indiqué sur son site ou même prévenu à l’entrée que ces dessins pouvait choquer.
Tout comme pour les films, il devrait y avoir une commission en charge d’apprécier pour quel public est fait une œuvre.
Il existait auparavant dans Télé 7 Jours ou Télérama une appréciation de l’Église pour les programmes.
L’Église fixe des limites. Mais ici, nous ne sommes même plus dans une appréciation religieuse. Jusqu’où l’État peut-il donc aller dans les libertés ?
À ceux qui pensent qu’il faut les détruire : vous comprenez maintenant le lien avec les nazis ? Et ça vient pleurer pour Blanrue ou Soral ?
Media Press Info avait relayé cette conférence avec l’abbé Berteaux sur l’art contemporain.
On y apprend que le fameux Piss Christ est désormais exposé AVEC SA DÉGRADATION pour montrer l’hostilité des "catholiques intégristes". ET ÇA MARCHE !
Même chose pour le "Vagin de la Reine" qui se baladera désormais fièrement dans le monde avec ses tags !
Les auteurs de ces actes sont de vrais crétins !
Vous aurez beau dénoncer le marché de l’art, vous n’aurez pas touché un cil du discours intellectuel qui est derrière car c’est ce qui le fait vivre ! Aucune piste de réflexion dans cette conférence d’ailleurs.
A-t-on UNE SEULE FOIS pensé à faire venir aux manifs des historiens de l’art et des artistes (c’est à dire les plus légitimes) pour apporter une réflexion ou une démarche ?
MÊME PAS !
Alors oui, on peut faire venir le curé du coin, mais il sera aussi utile que pour l’amputation d’une jambe !
Jusque là les historiens de l’art et les artistes ne s’occupent pas de leurs prêches ! Qu’ils y retournent donc.