Bonjour à tous.
Je suis l’auteur de cette lettre et c’est avec un grand plaisir (mais non sans une certaine surprise, il faut bien l’admettre) que je l’ai vue publiée ici.
J’ai lu les commentaires, et je remercie les mains tendues et les remarques chaleureuses. Je comprends également les avis plus distants, l’anonymat d’internet créée de toutes manières un climat de méfiance, et je pense qu’à la place de beaucoup, j’aurais moi-même accueillit cette missive avec une certaine prudence.
Néanmoins, je profite de l’occasion pour éclaircir quelques points.
Tout d’abord en ce qui concerne l’argumentation sur mes points de désaccords avec AS, ce n’était pas l’objet de ma lettre. Je ne suis d’ailleurs pas persuadé qu’il eut été intelligent de porter la confrontation aux idées de ER sur votre propre site, il y aurait eut là quelque chose de déplacé, d’incorrect. Je préfère de toutes façons débattre autour d’un verre de rouge au café plutôt que dans des dissertations froides, je pourrais d’ailleurs pointer ici que Soral n’est pas le dernier à nous encourager à un retour au réel, dans l’excellente dénonciation qu’il peut faire des trolls du web. Bref, si vous voulez mes arguments, allons boire un coup et parlons-en chaleureusement d’homme à homme, de Français à Français (avec majuscule).
Ensuite, pour ce qui est de l’accusation du cheval de Troie, je tiens à vous rassurer, je ne tiens à convaincre personne de quoi que ce soit. La plupart des adhérents ER ont des positions certainement irréconciliables avec les miennes sur plusieurs points, bien que nous pouvons avoir également des points communs sur de nombreux sujets. Je respecte les avis différents et je considère qu’ils enrichissent le débat, d’autant que je déteste plus que tout discuter avec des gens qui sont d’accord avec moi sur tout. C’est le meilleur moyen de rester con.
Enfin, il y a certains éléments de mon courrier qui peuvent sembler maladroits sortis de leur contexte (je n’avais aucune idée que celui-ci serait rendu public), mais il n’y a ni vice ni malhonnêteté dans mes mots ou dans mes pensées.
J’espère qu’à la lumière de ces précisions, la lettre sera mieux comprise par les sceptiques. Quoiqu’il en soit, merci de votre lecture.