La volée de bois vert que se prend monsieur Moreau est méritée, non pas parce qu’il a tort mais parce qu’il s’est mal exprimé.
Oui, parmi cette génération se dessine une véritable élite (assez bigarrée d’ailleurs, puisque l’immigré de banlieue qui a compris le piège tendu en est souvent à la pointe) et la fréquenter dans le réel est réjouissant. Seulement voilà, l’élite n’est pas la masse, et la masse de cette génération est le pire concentré de bêtise et d’ignorance que l’Humanité ait connu depuis fort longtemps, ce qui justifie amplement les commentaires acerbes constatés.
C’est là qu’intervient le rôle d’une autre génération, celle des 40-50 ans aujourd’hui, elle n’est pas complètement lucide mais possède encore et en revanche un fond culturel et une conscience politique. C’est elle qui constituera la fondation d’une contre-révolution si elle se produit car elle a ce mérite d’être nombreuse et en bonne santé. Cela n’est d’ailleurs pas un hasard, cette génération est une génération "charnière", à cheval entre le monde pré-68 et celui que nous connaissons. Cela repose sur deux facteurs principaux :

 le premier tient de la cellule familiale pas complètement détruite et de l’héritage des anciens (grands-parents, génération de la seconde guerre mondiale) qui lui confèrent des racines qui font qu’elle n’est pas totalement hors-sol.
 le second vient du système lui-même, en effet, "l’Education Nationale" connaissait déjà ses gauchistes soixanthuitards mais ceux-là (les derniers prennent leur retraite actuellement) ont continué pour un temps à enseigner avec l’excellence du modèle précédent, l’idéologie du NOM en plus.
Les statistiques ne s’y trompent pas, la génération qui possède la meilleure maîtrise des fondamentaux est celle qui était en CM2 en 1984-1985... et que l’on retrouve aujourd’hui dans la catégorie des 40-50 ans.

Mon "oubli" des générations plus âgées n’en est pas un, à part quelques exceptions (véritable élite là encore), cette génération fut conditionnée par l’ancien système à lui obéir et ne pas remettre en cause l’autorité publique, il n’y a donc rien à en attendre si ce n’est en faire de bons suiveurs qui apprécieront que les personnes précitées les protègent des dégénérés qui constituent le gros de la jeune génération actuelle et prête à tout pour sauver son "Smartphone" en effet.

Puis il reste aussi les meilleurs de tous : les enfants, ceux sur qui justement la bête immonde tente de mettre la main dès le plus âge...