Je me fous totalement des taxis. Par contre les commentaires et l’article m’inspirent deux choses :
Comment diable admettre l’omission de la licence de taxi, gracieusement délivrée par l’État, et que la cupidité des chauffeurs les a poussé à se les revendre à un tarif exponentiel ? Ne me parlez surtout pas du numerus clausus imposé par l’État, certes, mais à la demande express des chauffeurs de taxi. Quand même ! Merde !!
Comment penser un seul instant endiguer Uber ? C’est un model qui marche ! C’est l’avenir. Lyft (son concurrent aux zétazunis) a levé $500 millions (! !!) pour se développer. Autant essayer d’arrêter les marées. La seule solution à peu près jouable et assez équilibrée serait de baisser les charges et autres taxes des taxis pour leur permettre d’être concurrentiels ; quant à ceux qui ont racheté une license, qu’ils en assument la responsabilité : jamais une license n’a été la garantie d’un revenu.
Ah, et quand on aura baissé les charges et les taxes sur ces artisans, et bien il faudra le généraliser à tous les artisans !
Aussi, Uber est aux taxis ce que la grande surface est au petit commerce ou plutôt ce qu’Amazon est aux libraires. Pour un individu ayant la bonne appli ou le bon site internet, c’est les milliards qui pleuvent (Jeff Bezos créateur d’Amazon créée en 1994 pèse $40 milliards, et Travis Kalanick co-créateur d’Uber en... 2009 pèse $5 milliards, des chiffres qui donnent le vertige) ; pour ceux qui bossent pour ou avec Amazon et Uber, c’est des salaires de misère. Ici, c’est le contrat social qui est à revoir, car là où le bât blesse, c’est que le consommateur s’y retrouve.