Une manifestation... chouette ... Ils doivent être terrorisés les potes à David.
Je commence à être convaincu (contraction de deux mots ?) que la manifestation n’est pas très adaptée comme moyen de lutte : A sa fin, chacun rentre chez soi en ayant le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’héroïque, d’avoir fait son devoir, d’avoir bonne conscience et puis surtout, avec une vive envie de retour à la monotonie de la routine dans laquelle il se consacre à sa petite personne. Il n’est pas question de sacrifier d’avantage, et puis c’est une soupape qu’on fait s’ouvrir de temps en temps pour éviter une plus grande ébullition (Qui a intérêt à l’ouvrir ?, le fait que ça se propage en Europe pourrait-il signifier que la recette marche ?).
Pourtant, la logique LGBT est dans la stricte continuité de la société consumériste, tout comme le seront l’adoption et la GPA : une société qui n’est en fait qu’un ensemble d’individus que presque plus rien ne réuni, focalisés sur leurs petits plaisirs propres et leurs espaces vitaux (où est la solidarité des membres d’une même famille ? du même voisinage ? du même quartier ?, où sont les "après vous je vous en prie", "il n’est pas question que vous souffriez seul(e) dans cette affaire" ou bien encore "c’est pas parce que c’est légal que c’est moral", "quels seront les conséquences de ce que je vais faire là ?", tant de questions que plus personne ne se pose, et je ne parle même pas des divorces et des familles décomposées qui, pour moi reflètent un égoïsme et un égocentrisme mortifères).
Les questions soulevées relèvent de l’avenir d’une société, mais peut-on parler d’avenir quand cette dite société se désagrège par les faits et actes mêmes de ceux qui la composent ? Les politiques menées ne sont en réalité qu’un miroir dans lequel se reflète l’état d’un peuple, ou du moins, de ses mœurs, dont la disparition a historiquement et constamment entrainé la chute. Comble de l’ironie, personne ne se sent responsable de tout ce qui se passe.