Aliot qui disait, lors d’une interview au sujet de Christian Vaneste alors que celui-là avait écrit que le régime national-socialiste allemand n’avait pas réprimé les homosexuels comme on avait l’habitude de le dire, que Christian Vaneste n’avait qu’à reprendre ses livres d’histoire.
Mais ce Louis Aliot semble faire grande confiance à une certaine littérature officielle très imprégnée de pensée unique. Il faisait partie aussi, avec sa compagne Marine Le Pen, de ceux qui se prononçaient farouchement contre l’admission de Christian Vaneste au Front National, alors que ce dernier venait d’être exclu de l’UMP pour la raison exposée plus haut.
On voit finalement qu’il y a aussi deux poids-deux mesures au FN pour admettre de nouveaux adhérents. Sébastien Chenu, venant lui aussi de l’UMP, n’a pas rencontré les mêmes obstacles.
Au contraire, on s’est empressé à l’accueillir, et sa responsabilité de président d’une association d’homosexuels, a plutôt joué en sa faveur.
Le FN n’est plus ce parti anticonformiste qu’il était et a perdu toute son originalité, et Louis Aliot en représente le nouveau prototype conventionnel propre à tout mouvement républicain bien pensant. Si on considère encore le FN comme un parti d’extrême droite, et que Manuel Vals songe toujours à l’interdire, c’est pour entretenir cyniquement les oppositions et les haines en faisant à la fois de la publicité pour lui chez les uns en soulevant l’indignation de l’injustice, et a contrario en suscitant chez les autres l’horreur entretenue du "plus jamais ça" attribué hypertrophiquement aux régimes fascistes.
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