Il y a une contradiction flagrante entre le discours humaniste de Bernheim (le sionisme serait un humanisme affirme le célèbre menteur patenté) et le rejet de Marine Lepen au motif que ses ancêtres seraient d’après lui infréquentables. Elle serait marquée du sceau du mal suprême, l’antisémitisme. On ne sort donc pas du sectarisme dont il est un des grands prêtres et qui est la matière de toute l’histoire juive. Donc de l’antisémitisme. Au nom de ce sectarisme il renouvelle l’anathème contre le FN, puisqu’il faut bien, comme on l’a désormais bien compris, que la cohésion sectaire se nourrisse d’ennemis. Sans ses ennemis Israel apparaîtrait comme un Etat profondément divisé et dont la survie supposerait la mise en cause de ses présupposés culturels et religieux et en conséquence sa forme politique ; en d’autres termes Israel ne serait plus Israel. Sans l’antisémitisme les personnes d’origine juive se fondraient peu à peu dans leur environnement : pour empêcher ce risque de disparition de la secte il faut entretenir le réflexe sectaire de cohésion du groupe contre l’ennemi omniprésent, en tous lieux et en tous temps. La secte ne veut pas disparaître et pour cela entretient très jalousement ses ennemis avérés ou supposés ainsi que ce rêve fou de dominer le monde pour accomplir la parole divine. Et puis il faut bien entretenir la culpabilité du peuple français pour mieux le dominer et le traiter une fois de plus, à travers le FN, de ramassis d’antisémites. C’est commode et diabolique parce que les français sont invités à se haïr eux-mêmes. L’important est que les français prennent conscience de cette manipulation qui est d’ailleurs permanente. Et qu’ils en sourient avec bienveillance. Comme on fait d’un être délirant dont on sait qu’on ne peut arrêter le délire. Cause toujours, mythomane délirant, si cela peut te rassurer...