Thaïlande : le business très lucratif des mères porteuses
22 septembre 2014 11:11, par julotJ’ajoute ma pierre à l’édifice des commentaires aux arguments qui mettent le doigt sur le nœud du problème que pose la GPA sur un plan juridique, éthique, spirituel et morale.
Les commentaires de cette doctoresse en droit sont limpides quand on a fait l’effort de comprendre que la pratique de la GPA remet en cause le concept introduit dans le CIDE (convention relative au droit de l’enfant) de "l’intérêt supérieur de l’enfant". Avec ce concept, comme le souligne Claire De La Hougue en parlant de marchandisation des naissances, les Nations Unies ont consacré l’enfant comme « sujet de droit » quand celui-ci n’était, avant, que « objet de droit ». D’un point de vue du droit internationale et cela se vérifie dans la pratique comment peut on penser qu’un enfant est encore considéré comme « sujet de droit » lorsque l’on fait commerce de celui-ci. Ici on emploi le terme de "ferme à bébés", ce qui est on ne peut plus clair il me semble.
Le droit français ne prend pas exclusivement en compte les liens du sang quand il dresse un cadre juridique clair de la filiation qui en comprend trois : la filiation légitime, la filiation naturelle et la filiation adoptive. Je crois même que les les deux premières sont maintenant unifiées.
Mais avec la GPA où commence et où s’arrête la filiation de l’enfant dans l’état actuel des textes (en France du moins) en matière d’autorité parentale. Textes qui ne couvrent pas selon moi les multiples cas de figure qui opposeraient des parents de droit (couples homos ou hétéros...) aux géniteurs naturel(les) (don de sperme, ovocyte, mère porteuse). Dans un tel imbroglio juridique comment peut on encore invoquer "l’intérêt supérieur de l’enfant" lorsqu’on le transforme en marchandise pour satisfaire une clientèle de plus en plus hétéroclite ?
Surtout quand dans le même temps il est établi que "l’intérêt supérieur de l’enfant" prend toute sa mesure lorsque les études pédiatrique montrent l’importance du socle parentale père mère dans le développement de l’enfant quel que soit son orientation sexuelles futur.
Il n’y a qu’à constater les difficultés qu’engendrent les divorces, adoption dans le développement des nouvelles générations.
Malheureusement un nouveau marché est né et c’est là dessus que l’on doit construire la civilisation de demain en balançant à la poubelle la morale, l’éthique, la spiritualité, le bon sens, au détriment des enfants qui eux pour le coup n’ont vraiment pas le choix.