dealers, requérants d’asile économique, petits délinquants opportunistes, frontaliers français à la recherche d’emplois très bien payés au comparatif national et qui acceptent de se déplacer de longues heures pour continuer à habiter et vivre à leur standard national moins élevé et favoriser une détestable opportunité de sous-enchère salariale et culturelle.
Que de condescendance et d’hypocrisie. Mettre sur le même plan et inscrire dans la même logique des gens qui restent des travailleurs français (souvent des ouvriers qualifiés et des techniciens, bossant dans l’horlogerie, etc.) avec des putes, des dealers, des demandeurs d’asile et des délinquants drogués souvent issus des pays de l’est, il fallait oser... ce monsieur est valaisan, peut-être ? Non parce que l’air de la montagne, parfois, ça monte au cerveau.
Si les frontaliers traversent la frontière pour aller bosser en Suisse, c’est parce qu’ils y trouvent du travail et surtout que les employeurs y trouvent leur compte, c’est toujours la même histoire avec les flux migratoires. Les frontaliers sont bien entendu moins bien payés (parfois du simple au double) et rappelons que la Suisse ne leur verse aucune indemnisation en cas de licenciement.
Si les Suisses ne veulent plus être exposés à la "sous-enchère salariale et culturelle" française, il leur est relativement simple de légiférer afin d’interdire ces situations, ou tout au moins les rendre plus contraignantes, autant pour l’employeur que pour l’employé. Voilà, problème réglé, ensuite vous vous débrouillerez avec le gouvernement français en ce qui concerne l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.
En outre, les flux ne sont pas à sens unique, beaucoup de Suisses traversent la frontière pour venir s’installer en France (il est difficile de devenir propriétaire en Suisse), faisant ainsi monter les prix dans certaines zones et repoussant les Français en dehors des agglomérations.