Toujours excellent ce Monsieur Dortiguier.
Il remet les choses à l’endroit, et en plaçant comme il se doit le concept de justice indépendamment du rôle Religieux, il prend les sionistes totalement à contrepied et expose leur stratégie au grand jour.
La justice dans la religion mène le croyant à se poser des questions sur lui-même en sa relation avec Dieu, faisant souvent que l’injustice peut provenir d’une punition Divine liée à sa propre faute, à ses propres péchés, excès et erreurs, l’ennemi ou l’adversaire de circonstances, étant en ce sens un simple instrument de son propre Dieu, alors que la justice hors religion, dévoile absolument à nu le rôle de tout adversaire.
L’atout d’une telle articulation pour l’adversaire dont il s’agit, est d’être possiblement exonéré des horreurs commises, puisque intervenant dès lors es qualité d’instrument Divin.
Historiquement, les sionistes sont pour la plupart des athées Libéraux qui considéraient que les injustices subies par leurs compatriotes éparpillés dans le monde démontraient clairement que le messie était inopérant et qu’il convenait donc de se saisir de sa mission pour hâter la fin des injustices. Ils ont pour ce faire laïcisé et procédé à la sécularisation du Livre, tout en maintenant bien entendu l’exclusivité du peuple bénéficiaire. Autrement dit, la sélection des bénéficiaires reste la même, et ce malgré la laïcisation et la sécularisation.
Et c’est à cette seule aune là que Pierre Dortiguier demande que l’on analyse la justice, ainsi que les injustices. C’est excellemment bien vu.