Extrait de la notice Wikipédia d’Henri Weber.
Les parents de Weber, horlogers juifs, vivaient en 1938 à Chrzanów, en Haute-Silésie, à quelques kilomètres d’Auschwitz, avant de fuir en URSS. Ils émigrèrent ensuite en France. Enfant, Henri Weber fut membre du Hachomer Hatzaïr, l’organisation sioniste de gauche . Étudiant, il devient membre de l’UEC (Union des étudiants communistes) et du PCF, organisations dont il est exclu en 1965 avec plusieurs autres étudiants, dont notamment Alain Krivine et Alain Michaloux, qui fondent alors la Jeunesse Communiste Révolutionnaire (JCR). Mais c’est en 1968 et avec le même Krivine qu’il accède à une forme de notoriété politique, en étant l’un des leaders du mouvement de Mai 68, et l’un des cofondateurs de la Ligue communiste avec Krivine et Daniel Bensaïd. Il fut de 1968 à 1976 directeur de son hebdomadaire Rouge et de sa revue Critique communiste.
Par ailleurs, au début des années 1970, il siégeait avec Michel Recanati à la Commission Très Spéciale (CTS) de la Ligue communiste, chargée des « opérations spéciales », avant d’être remplacé par Pierre Rousset (fils de David Rousset). Avec Krivine et Bensaïd, il est alors à la tête de la Tendance T2 de la Ligue, rivale de la T1 de Gérard Filoche, Denis Pingaud et Daniel Gluckstein, et de la T3 de Michel Lequenne et de Jean-René Chauvin3.
(...) Il est docteur en philosophie et en science politique, et épouse Fabienne Servan-Schreiber le 15 septembre 2007.
Bref, comme tous ses camarades de lutte, voilà le portrait d’un authentique ennemi des peuples et des nations chrétiennes.
Dommage que le brillant économiste qu’est Jacques Sapir se refuse à voir la dimension éminemment religieuse des enjeux actuels, comme trop de ses coreligionnaires pourtant lucides sur la question de l’Euro et de l’UE.
Enfermés dans une grille de lecture rationaliste et athée, ils se trouvent de fait privés du supplément d’âme qui leur permettrait de mieux appréhender l’obstination aveugle et sans pitié pour la souffrance des populations de MM. Weber, Cohn Bendit et autres élus ou initiés.
Retenons cependant que malgré cet handicap qui lui empêche de saisir le projet euro-mondialiste dans sa perspective messianique et sa dimension eschatologique, M. Sapir aboutit à la salutaire conclusion que s’il s’obstinait à proférer ses mensonges, le sieur Weber ne serait plus un simple adversaire politique, mais deviendrait de facto, un ennemi.