En 1880, il fallait 1 800 heures de travail à un être humain pour produire sa ration annuelle de nourriture. Aujourd’hui 270 heures suffisent. Avant 1900, une automobile était un luxe extraordinaire, le privilège de très grands bourgeois et d’aristocrates fortunés. Aujourd’hui, un étudiant peut s’acheter un véhicule d’occasion en bon état grâce à ses petits boulots.

Cela n’a aucun sens, du pur pilpoul. Ce que j’observe c’est que nos anciens cul-terreux paysans qui n’avaient peut être pas les moyens de rouler en voiture nous ont légué parfois des hectares de terres agricoles, des immeubles, maisons et fermes en pierre taillée, à la charpente en chêne massif... que seul aujourd’hui des milliardaires ont les moyens financiers de se faire construire...et c’est sans parler des meubles en bois massifs, des pendules d’artisans horlogers de nos arrières-grands parents parfois considérés aujourd’hui comme des objets d’art ! Or ce que je vois aujourd’hui c’est que ce patrimoine légué par nos anciens fond comme neige au soleil pas seulement parce que les héritages se fragmentent au fil des générations mais surtout parce que les générations actuelles sont de moins en moins capables d’accumuler du patrimoine authentique ! Un semi-clodo peut se permettre de rouler en voiture mais la majorité des gens après plus de 4 décennies de salariat autant improductif que psychologiquement éreintant ne laisseront pratiquement rien comme patrimoine à leurs enfants ! Les plus chanceux un appartement, une maison pourrie dans un lotissement...et quelques babioles bas de gamme comme des meubles ikéa et une télé écran plat made in china...