Maurice Gendre sur la réforme des prud’hommes
9 mars 2014 11:38, par Heureux qui, comme Ulysse...
Il est sans intérêt de perdre son temps d’éveil avec cette juridiction de clowns !
Comme toujours, nous sommes très doués en France pour inventer des systèmes pervers à la base et les entretenir à grands frais alors qu’ils n’existent pas ailleurs.
Il faut bien assimiler que cette juridiction joue contre les patrons (véritables) et les salariés intègres. Les voyous des deux camps étant le plus souvent récompensés par elle.
Il faut déjà faire la distinction entre le local (première instance) et la cour d’appel. Dans le premier cas, c’est la mafia des syndicats qui décide, dans le second, cela relève de la roulette russe pour le justiciable (soit il tombe sur des magistrats intègres, soit il tombe sur... les autres), la notion de Droit ou de Justice y étant parfaitement absente.
Ainsi, en première instance, un employeur non affilié (sans protection, ni FM, ni politique) sera toujours condamné car ce sont des syndicalistes (qui par définition ne représentent rien, à part un fort degré de trahison au service de l’Empire) qui décident. L’employeur à la truelle ou grande entreprise se verra blanchi. La raison en est simple, les négociations se font en coulisse, un syndicaliste fera "passer" un gros dossier coûteux pour l’employeur en contrepartie de petites sanctions qui ne coûtent presque rien sur des dossiers sans enjeu, tout cela pour maintenir l’illusion de "Justice" auprès de ceux qui y croient encore (les syndicalistes "de base" en particulier).
A la cour d’appel, c’est l’obédience des magistrats qui décide du sort des salariés lésés en première instance, celui qui est chanceux et tombe sur des magistrats honnêtes peut l’emporter, pour les autres...
Tout cela pour bien faire comprendre à ceux qui ont encore des illusions que l’ennemi est le "syndicaliste de métier" ou l’oligarchie, que l’on soit patron ou salarié intègre !
L’économie réelle qui produit la véritable richesse et des hommes indépendants, l’Empire n’en veut pas ! C’est aussi simple que cela !