Quelque part ça ne m’étonne pas. Le Luxembourg est un pays avec une tradition de "calme". Vous avez déjà vu un stand de sandwichs mobile ?! Inutile de se surprendre qu’un conférencier aussi sulfureux ait été saqué. Contrairement à la France ou l’Italie, on aime les rues tranquilles : la politique se fait dans les bistrots et chez les particuliers à portes closes.
Dommage, j’aurais bien aimé savoir de quoi il allait parler. En même temps, le lieu a été très mal choisi (entre les "domaines" de l’Eglise et la Synagogue). Ce genre de manifestation se fait dans l’arrière-pays, dans une commune perdue en manque de fonds (ou de publicité). La ville est une vitrine pour les politiques et les investisseurs. L’arrière-pays conserve ses tartines au jambon, ses traditions païennes, la violence frontalière, les sectes et les sangliers. Le faire à Schengen pourrait être drôle en effet, mais infaisable... Pour finir, le Luxembourg est un pays politiquement correct, dans lequel les opinions politiques restent personnelles. La doxa se lit dans le Luxemburger Wort. Pour les suppôts de Satan, il reste le Feierkrop...C’est un endroit assez complexe sur lequel il faut s’informer, bien entendu, par le bouche à oreille, ou alors on en comprend autant qu’un Américain venu en France dans le cadre d’un "Eurotrip" ou d’un groupe de chinois affiliés au parti, qui photographient la Tour Eiffel...