Et là, c’est la photo de ce monsieur mort ou vivant ? S’il est en vie c’est quelqu’un qui devait beaucoup pleurer. Une sorte un peu particulière d’athlète des pleurs. C’est, semble-t-il un sport national sur l’Ile de la Tortue. Il y a là-bas une enceinte en plein air, un club d’entraînement, un stade où ont lieu, non-stop, des compétitions depuis plus de 2000 ans. Il y a même des tenues de sport spéciales selon les équipes. C’est un peu statique sur le plan physique mais ça permet de pratiquer à tous les âges. Entre deux exercices, deux compétitions, les adeptes se détendent en pratiquant les activités les plus ’rentables’ possibles et ce, sans distinction de moyens, qui sont tous considérés comme ’bons’. C’est un va-et-vient permanent entre le ’stade’ et la banque, en passant par les ’terrains de chasse’. On l’aura compris, c’est un truc à plein temps...Les accrocs, les vrais afficionados, arrivent même à un tel niveau, qu’ils peuvent pleurer en se remplissant les poches, ou en vidant celles de leur ’gibier’. Le ’gibier, lui, vit dans un biotope quadrangulaire spécifique marqué des ’4 coins’ : l’Usine, le Supermarché, ’sa’ ’Maison’, la Gendarmerie (quand il se tient tranquille). Dans le cas contraire, son biotope se réduit à la prison. Les ’terrains de chasse’ sont parfois très éloignés du ’stade’ mais ça n’est plus un problème depuis l’avion à réaction...D’ailleurs, les meilleurs ’athlètes’ doivent avoir un pied à terre près du ’stade’ au cas où le ’gibier’ deviendrait grognon...La suite au prochain numéro...