Je recommande vivement la lecture de deux articles sur Wikipédia : l’un consacré à l’affermage et l’autre à la ferme générale. Car ce contrat par lequel l’Etat français confie la gestion de l’écotaxe à un consortium européen est un véritable affermage d’un impôt. Et par cela nos gouvernants sont complices d’un vol de l’Etat à grande échelle. Voilà que nos gouvernants dont la principale référence historique est pourtant le roman révolutionnaire puisent leur inspiration au coeur de l’ancien régime : ils semblent avoir oublié que cela s’est mal terminé pour 28 des 40 fermiers généraux. Décidément c’est bien à une véritable révolution qu’il nous faudrait procéder ; déjà la chute des portiques évoque irrésistiblement celle du couteau de la guillotine. Heureusement nous sommes en démocratie et nous avons encore une autre façon de nous débarrasser de tous ces rapaces : nous pourrons bientôt les passer par les urnes. Une occasion à ne pas manquer. Mais ne nous leurrons pas : la situation qui résultera de cette révolution démocratique et non violente nécessitera de faire front avec détermination à toutes les manoeuvres et manipulations de toutes sortes, y compris la violence, orchestrées par les forces oligarchiques et leurs nombreux aspirants.