Libre de se circoncire à 90 ans et plus comme Abraham, mais pourquoi imposer cela à des enfants ? Cette marque est indélébile. Au nom de quoi ? Elle était présente chez les Anciens égyptiens, en signe d’appartenance définitive à une caste, et n’est donc ni une spécificité du judaïsme, ni de l’islam, ce dernier se considérant comme le « vrai » prolongement de la religion d’Abraham, le remplacement définitif du judaïsme à tolérer en l’enterrant vivant (il en est de même pour le christianisme sur ce point ; mais, chez les dévots de Jésus, la circoncision est spirituelle et non charnelle... c’est ce que signifie le baptême : une « circoncision spirituelle »).
La circoncision est toujours une façon de mettre un « matricule » signifiant que l’on appartient à une communauté spécifique à jamais, aussi grande ou minuscule soit-elle. Et ce « matricule » n’est pas situé à un endroit anodin, mais sur la partie génératrice de l’homme : elle n’est pas une scarification d’ordre esthétique, ni une preuve ardente de dévotion individuelle, mais une soumission arbitraire inculquée à l’enfant envers une autorité non choisie. On ne choisit jamais sa famille, ni sa culture, bien sûr : mais le problème est la nature d’un conditionnement (qu’est la circoncision) qui induit que l’on en est toujours physiquement et jusqu’à la fin de ses jours marqué du sceau d’un « Abraham » dont on est en droit de ne pas idolâtrer les moindres faits et gestes...
Les Nazis pratiquaient aussi la circoncision (« spirituelle ») sur leurs propres enfants : nationalisme germanique et socialisme haineux (c’est Mussolini qui inventa la première « carte nationale d’identité », forme de « circoncision spirituelle » aussi, que Vichy a laissé en héritage à la France par la suite... le sionisme est le nationalisme des Juifs et un colonialisme socialiste).
En fait, tous les expansionnistes vénérant leurs conditionnements (génétiques, historiques, etc.) pratiquent une quelconque « circoncision » sur leurs enfants...