Le gouvernement israélien n’a pas mâché ses mots pour condamner, vendredi, la résolution adoptée trois jours plus tôt par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
Ce texte, qui établit un parallèle entre la circoncision et les mutilations génitales féminines, recommande aux États « de sensibiliser davantage leurs populations aux risques potentiels que peuvent présenter certaines de ces pratiques pour la santé physique et mentale des enfants ».
Une démarche qui, aux yeux du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, constitue « une tache morale » et « encourage la haine et les tendances racistes de l’Europe ».
Cette controverse intervient un an environ après celle suscitée, en Allemagne, par la décision d’un tribunal de Cologne qui avait mis la circoncision hors la loi, suscitant une levée de boucliers parmi les rabbins orthodoxes ainsi qu’au sein de la classe politique. Le rabbi Goldschmidt avait à l’époque dénoncé « l’une des plus sévères atteintes à la vie juive en Europe depuis l’Holocauste », tandis qu’Angela Merkel avait déclaré : « Je ne veux pas que l’Allemagne soit le seul pays au monde dans lequel les juifs ne peuvent pas pratiquer leurs rites ».
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