Suppression des intermédiaires : l’expérience d’une fonderie en Picardie
13 septembre 2013 09:20, par Heureux qui, comme Ulysse...Afin d’éviter les lieux communs ou la vision réductrice d’un marxiste qui croit de son côté que la lutte des classes est le seul moteur de l’humanité ou celle du patron réactionnaire qui considère avec mépris ses collaborateurs, il serait peut-être temps de dépolitiser le débat (opposition sans fondement).
L’industrie, voulue au départ par la "communauté des bienfaiteurs de l’humanité" avait pour objectif de développer de manière exponentielle ses richesses tout en maintenant la population dans un état d’esclavage (salariat systématique) et en lui faisant aussi produire les outils de sa propre régulation (armes toujours plus efficaces pour des guerres fabriquées elles-aussi).
Puis, vint un temps où les "petits", bien formés par une école pas complètement sous contrôle, se sont mis à comprendre les intérêts ojectifs du capitalisme tout en conservant leurs valeurs (c’est ce qu’Alain Soral présente comme le capitalisme vertueux et entrepreneurial).
Et c’est là que les choses se gâtent, de nouvelles baronnies d’hommes indépendants et puissants se dégagent. On peut citer Henry Ford ou plus proche de nous Louis Renault, tous ces chefs d’entreprise qui représentaient un poids économique et social critique pour l’Empire, d’autant que la plupart réalisait le développement de ses affaires uniquement par de l’autofinancement.
Il fallait donc éradiquer ces individus libres et trouver tous les moyens possibles et imaginables pour les déposséder de leurs biens (nationalisations, faillites provoquées etc.). Ce fut l’objectif des "révolutions" du type Mai 68, faire en sorte que toutes les entreprises industrielles importantes deviennent la proie des financiers et en assurer le contrôle en plaçant à leur tête tous les "traîtres sur barricade".L’industrie française est dirigée par des salariés de la finance, qu’elle soit à capitaux publics ou privés.
Nous sommes à la phase terminale de destruction de l’industrie indépendante, celle du découragement programmé des entrepreneurs vertueux. La méthode est simple, il faut mettre à la tête des institutions supranationales des individus vendus à la cause pour ériger des réglements et contraintes, techniques ou environnementaux que les PMI ne peuvent supporter économiquement (procédures ISO 9001 et autres...) afin de concentrer toute l’industrie et s’assurer que le génie industriel authentique ne produise rien qui contribue au confort réel et l’émancipation des masses... Oui à la e-connerie hors de prix, non à l’énergie presque gratuite pour tous !