Suppression des intermédiaires : l’expérience d’une fonderie en Picardie
13 septembre 2013 00:59, par goy prideMon frangin est ouvrier, il m’a souvent décrit des scènes de travail quotidienne montrant à quel point tout ces intermédiaires sont un handicap considérable pour l’usine et tout particulièrement tout ces chefaillons diplômés qui n’ont jamais mis les mains à la pâte, complètement déconnectés des contraintes et limites du réel et qui exigent des choses ou mettent en place des stratégies de production impossibles à mettre en oeuvre. En fait ces intermédiaires sont anthropologiquement du même acabit que ces animateurs de Canal+ ; des physiques mollassons et psychologiquement des merdes lâches. Mon frangin qui est socialement un déclassé intégral les écrasent intellectuellement en dépit de son absence de diplôme, à l’usine on a littéralement affaire à des scènes soraliennes où mon frangin humilie de par son intellect et sa virilité les chefaillons en leur donnant des leçons de gestion...on en est arrivé à un stade où maintenant il bosse pour ainsi dire seul sans que personne vienne l’emmerder et quand quelqu’un vient lui suggérer quelques chose c’est le visage rouge d’embarras de peur et avec des formules "Que pensez-vous de..." ! Ils voudraient le virer mais il est avec un autre de ses camarades l’ouvrier le plus productif de l’usine à un tel point qu’à lui seul et son pote sont capables de rattraper des retards de commande qu’une dizaine d’autres d’ouvriers ne sont pas en mesure d’honorer. Il l’ont licencié une fois pour insubordination (refus inconditionnel d’être muté dans une autre usine à 80 bornes de chez lui)...5 semaines plus tard le grand patron le contact en lui disant qu’il s’était trompé et qu’il revenait sur sa décision de licenciement... Derniers points à noter c’est que beaucoup d’ouvrier français d’aujourd’hui, notamment les jeunes sont paresseux, complètement démotivés (sur ce point légitime), lâches et soumis. C’est à dire ils travaillent mal, traînent de la patte mais toujours en cachette en faisant semblant de bosser comme des brutes dès qu’un chefaillon les regarde ! Il ne rentrent jamais en conflit avec leurs chefs mais s’écrasent comme des merdes et parfois même pleurent quand ils se font remonter les bretelles (véridiques il y a des types qui pleurent !)