Est ce le commerce de cannabis qui devrait être considéré comme un crime ou sa prohibition ?
En effet, c’est la question que je me pose car c’est à partir du moment ou le cannabis est sorti des officines que le "deal" et ses désagréments sont apparus. Pour ceux qui ne le savent pas le cannabis a fait partie de la pharmacopée autorisée en France jusqu’au milieu des années 50.
Les médecins prescrivaient du cannabis aux asthmatiques, aux épileptiques et tout un tas d’autres maladies et il était vendu sous forme de cigarette ou d’extrait concentré dans toutes les pharmacies.
Le cannabis est une plante aux nombreuses vertus thérapeutiques, ces bienfait sont connu en occident depuis l’antiquité et en en orient depuis plus de 5 millénaires. Il est a noter qu’aucun livre saint en proscrit explicitement l’usage et qu’après des années de débats les autorités rabbiniques orthodoxe israéliennes ont décrété que le cannabis était casher si il est utiliser dans un contexte médical, je me dis que si des personnes aussi tatillonnent n’ont rien trouver à redire sur le cannabis médicale, c’est qu’il n’y a pas grand chose à reprocher à cette plante qui à en croire les textes monothéistes est ni plus ni moins qu’une création de dieu.
Pourquoi en avoir donc interdit l’usage depuis le siècle dernier ?
La décision de classé le cannabis comme stupéfiant est concomitante avec l’apparition de nouvelle population consommatrice de cannabis, africaine et maghrébine en France métropolitaine comme cela avait été étrangement le cas aux USA avec les populations mexicaines. Peut être que cet éclairage nouveau parlera à certain.
A qui aurait bien pu profiter l’interdiction de la consommation et de la commercialisation du cannabis et à terme l’éradication de cette plante de la planète ?
Doit on blâmer ou acclamer ceux qui en bravant l’interdit parfois au péril de leur vie ont indirectement permis par leurs activités "criminelles" que cette plante n’est pas tout simplement disparue de la planète comme des milliers d’espèces végétales qui disparaissent chaque années.