À chaque fois que j’ai cru comprendre quelque chose à notre monde et à son pouvoir réel, je me suis retrouvé à terre assis sur mes fesses à décrasser mon nombril comme certains idiots de naissance le font en rêvassant. En résumé, je me retrouve au point de départ. Si tout ce qu’on comprend nous parait simple même pour l’avoir compris à tort, et tout ce qu’on ne comprend pas nous parait compliqué, notre monde est autant compliqué que simple. Je m’explique : le côté simple : on est dans ce monde tous acteurs qui qu’on soit, individu, groupe ou société avec d’autres acteurs de notre création, institution diverse, machine, structure, infrastructure, superstructure, etc. En tant qu’acteurs avec nos supplétifs souvent plus forts que nous, on agit sur le monde et lui réagit sur nous. Action, réaction, tout ce qu’il ya de plus normal. Maintenant, on vient au côté compliqué : ce sont toutes les différentes interactions qu’il y a entre les différents acteurs entre eux et avec le monde ou le globale. En ajoutant, à tout cela les idéologies qui sont des lucarnes qu’on ajuste à nos égos (en tant que groupe, individu, institution…) et par lesquelles on se regarde et on regarde notre monde, on obtient un flou artistique des plus réussi qui ne fait que compliquer ce qui est déjà compliqué. En conclusions, tout ce qui peut apporter un éclaircissement aussi minime et incomplet soit-il sur la réalité de notre monde est bon apprendre et tout ce contribue à ajouter du flou au flou est à prendre avec des pincettes. Généralement ceux qui ajoutent du flou au flou sont de deux catégories : les inconscients et ceux qui sont portés et choyés par ce monde au point d’en être même pas conscients de sa fragilité pour nous les humains et non pas pour les pierres ou les poux.