Christianisme, Islamisme, Judaisme, Hindouisme... qu’importe : tout comme le corps est le véhicule de l’âme, la religion est le véhicule de l’esprit. Elle n’est pas un but, mais un moyen d’atteindre le but.
Or, les hommes intellectuellement malhonnêtes, ou paresseux, en font un but, "leur" but, et, pour leur gloriole personnelle, s’attachent moralement et physiquement à leur "joli petit véhicule religieux" en oubliant la destination finale, spirituelle, elle, qui n’est autre que le pur amour de Dieu.
C’est cette malhonnêteté fanatisée qui transparaît dans le prosélytisme médiatique de ces "religieux" qui ne sont nullement spirituels : livre sacré à la main, ils jacassent tels des perroquets, en moins marrants, en moins jolis, et en plus dangereux. Bref, en d’autres termes, leurs discours se résument à : Regardez comme ma voiture est mieux que la votre ! La tragédie, née de ces hommes qui veulent jouer à celui qui pisse plus loin, c’est qu’ils entraînent, dans leur bêtise, bon nombre d’âmes initialement sincères. D’aucun pourrait rétorquer qu’il ne faut pas tout mélanger, qu’il faut faire la part des choses, et patin couffin... mon cul sur la commode.
On peut toujours discuter cent mille ans sur les bienfaits ou les méfaits de telle ou telle religion, la désolante vérité nous montre que les religions sont toujours prises en otages par des démons loquaces pour en faire des boucliers moraux contre la liberté de penser autrement, et des armes de domination pour diriger le monde. Pas étonnant qu’elles fassent le lit d’un matérialisme athée tout aussi satanique.
Et comme la très répandue connerie humaine se loge aussi bien dans l’athéisme que dans les croyances, on peut considérer qu’elle sera la cause première de l’écroulement du monde...