Deux histoires personelles à ce sujet :
1 - Je travaillais dans une boîte qui faisait des scanners pour objets en 3D, en Corée en 2005-2007. Un jour un repésentant du Pentagone se pointe pour acheter nos machines (elles étaient conçues pour faire du marketing d’objets en 3D pour de la vente en ligne, lui il voulait en faire une utilisation militaire). Un fondu le gars, passionné d’armement, comme un gosse, bien bavard, il m’a fait part de toute son admiration pour l’armée française (à la grande surprise des Coréens), mais aussi très vantard, et il a commencé a étaler toutes les technos qu’ils développaient, notamment PRISM (il ne m’a pas dit comment ça s’appelait). Le truc qui m’avait le plus marqué à l’époque (et ça a du bien évoluer depuis), c’est qu’on ne pouvait même pas y échapper en téléphonant d’une cabine téléphonique. Le truc était capable d’analyser les voix en temps réel sur toutes le communications, à partir donc d’un échantillon de votre voix, vous aviez beau utiliser n’importe quel téléphone sur terre et vous étiez immédiatement repérés !
2 - Ma femme est thaïlandaise, elle a eu la mauvaise idée de se faire piquer son sac à Bangkok, avec son titre de séjour français à l’intérieur ! On se pointe donc à l’embassade de France pour lui faire faire un visa de retour (surtout que son nouveau titre de séjour était déjà prêt à la préfecture de Toulouse), et là on nous dit que ça a changé, qu’en raison des réductions de budgets c’est désormais une boîte privée qui s’occupe des visas pour étrangers… On se pointe là bas, malgré le fait que la boîte bosse exclusivement avec la France, personne ne parle français, tout se fait en anglais ! Et là où ça deveint affligeant, pour en revenir au sujet : tous les employés on beau être assis à 1m les uns des autres, tous leurs échanges se font par Google Talk ! Dès qu’on arrive dans la salle d’attente on nous inscrit sur Google Docs ! L’embassade de France est pas encore au courant que Washington l’est déjà ! Encore là c’est pour un visa famillial, mais pour une demande d’asile c’est carrément gravissime…
Camille.