Etre président de la république - c’est à dire avoir accès aux différentes officines plus ou moins officielles qui savent mener des enquêtes avec diligence et professionnalisme - et avouer "je ne savais pas" est un formidable aveu de crétinisme de la part de Hollande.
Or, à ce niveau du pouvoir, le crétinisme et l’ingénuité n’existent pas - donc, il est nécessaire de mettre en lumière certains aspects de l’affaire pour en obscurcir d’autres (ou du moins, les passer sous silence).
En premier lieu, il convient de s’intéresser à l’origine de la fortune de Cahuzac, au "comment" de sa fortune et sur le "pourquoi" de l’ouverture du compte (Wikipédia nous donne des indices là dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A...).
Son compte en Suisse (ouvert par un proche politique de Marine Le Pen) fut ouvert en 1992 soit peu de temps après qu’il eut été l’"interface du ministère avec la direction de la pharmacie et du médicament" -ceci expliquerait-il cela ? Car, à l’époque, il n’était encore que cardiologue et non chirurgien esthétique. De même, ce n’est qu’en 1993, soit 1 an après avoir ouvert son compte en Suisse et 2 ans après avoir été l’interface entre l’industrie pharmaceutique et le gouvernement qu’il fonde sa société " Cahuzac Conseil"...
De là à imaginer que Cahuzac se soit servi de ses fonctions au sein du ministère de la santé pour se faire des couilles en or, il n’y a qu’un pas pour passer chez les vilains pas beaux conspirationnistes.
De l’extrême gôche du capital à l’extrême droite du capital en passant par les partis institutionnels, il n’y a qu’un intérêt qui prime : celui du capital...