Dans le silence des campagnes
18 mars 2013 00:55, par Brigitte
Seul Bernard (celui qui porte une combinaison grise avec zipper blanc) me semble avoir eu l’intelligence et le courage d’aller au fond du problème et il a vu la vérité toute nue, c’est-à-dire le rapport de force qui existe entre l’agriculteur et ses fournisseurs et ses banques et le gouv et il est le dindon de la farce.
Il a eu le courage de décider de changer, de se jeter un peu dans l’inconnu, de prendre un risque, mais de tous ceux qu’on a entendu c’est celui qui a l’air d’être le mieux dans a peau.
Les paysans sont par nature très conservateurs et même quand ils ont conscience de s’enfoncer de plus en plus dans le pétrin ils continuent, pas étonnant qu’ils pensent au suicide. A l’école d’agronomie on leur enseigne l’agriculture de façon qu’ils consomment le plus possible de produits industriels, c’est le seul but de la formation. Une fois endettés ils doivent tellement bosser qu’ils n’ont pas le temps de réfléchir et remettre en question les connaissances si chèrement acquises, c’est pourquoi ils galèrent dans une logique mortifère qui finit par les rendre suicidaire.