Le PSG face à Valence, symbole de la gabegie
4 mars 2013 21:37, par effeL’Espagne est historiquement un nain économique et politique au niveau mondial ce qui n’a rien de honteux.
Le problème c’est que pour exister aux yeux du monde et pour satisfaire la fierté mal placée du petit peuple et la leur les dirigeants successifs et mal inspirés de ce pays ont misé en dernier ressort sur l’économie du sport à partir de la fin des années 90.
Avant cette date l’Espagne n’a jamais économiquement existé que par son tourisme de masse et son agriculture de fruits et légumes, deux activités destructrices de valeurs et génératrices de nuisances pour les locaux.
Refuge bon marché pour les retraités Allemands, Néerlandais, Français en mal d’une place au soleil l’Espagne a vendu ses terres.
Le pays s’est bétonné à tort et à travers, a prostitué son littoral, ses villes, a gonflé ses biceps de culturiste remplis de vide pour donner l’illusion d’une économie vivante.
Puis, toujours pour satisfaire la fierté nationale déboussolée et alors qu’ils étaient toujours et encore à la traine des pays européens dans quasiment tous les secteurs de l’économie, les espagnols ont investi sur le sport comme la vitrine glorieuse du pays.
Cyclisme, tennis, football, athlétisme, Formule 1 et sports mécaniques, le sport espagnol la plupart du temps vainqueur sous amphétamines (ben oui c’est un tabou mais c’est une réalité) est devenu l’instrument d’une véritable politique d’état, à l’image de celle pratiquée par les pays de l’Europe de l’Est durant la guerre froide.
A partir des années 2000 le football est devenu le révélateur d’un pays aux prétentions triomphantes avec des clubs affichant des budgets pouvant dépasser 300 à 400 millions d’euros chaque saison juste pour faire venir les meilleurs footballeurs mondiaux et bien que déficitaires commercialement.
Les espagnol sont coupables de n’avoir pas compris qu’on peut être digne et honorable tout en étant un pays aux ressources et moyens économiques limités.
Travailler sur l’économie réelle avec discrétion plutôt que de faire dans l’esbroufe médiatique aurait été louable.
Par leur passivité ils ont laissé leurs élus prostituer à tous et pour pas cher les atouts du pays et ont adhéré à cette politique artificielle de frime.
Résultat, ce pays ne vaut guère mieux qu’un pays en voie de développement, envahis d’étrangers, malade et sans ressource, il tombera plus bas que la Grèce et son opium (le foot et le sport) en passe de se tarir.
Une bonne leçon de vie à retenir.