L’adversaire du Paris-SG en 8e de finale de la Ligue des champions, ce mardi à Mestalla, est au bord de la faillite.
À première vue à sa portée, Valence constitue néanmoins un adversaire redoutable pour le Paris-SG. Le club espagnol, qui reçoit ce mardi le PSG dans son chaudron de Mestalla, peut s’appuyer sur son expérience de matchs à élimination directe de la Ligue des champions et sa cohésion collective pour déjouer les pronostics. Pour le reste, la puissance financière du PSG qatarien tranche avec la situation de quasi-banqueroute du club valencian.
Rattrapés par la crise et l’éclatement de la bulle immobilière, à l’exception de Barcelone et du Real Madrid, adossés à des revenus colossaux, les clubs de Liga sont désormais en situation de survie. Au bord de la faillite au regard de leur dette cumulée évaluée à 3,6 milliards d’euros. « Notre football est un champ de ruines. C’est le miroir de l’économie espagnole. Nous avons vécu au-dessus de nos moyens en nous endettant toujours davantage. Les clubs ont réalisé des investissements pharaoniques alors qu’ils n’avaient pas les fonds propres pour les financer », analyse l’économiste José Maria Gay de Liébana. Considéré comme le troisième club espagnol, Valence, actuellement cinquième de Liga, symbolise la gabegie généralisée ayant cours de l’autre côté des Pyrénées.
Une dette colossale
Entre folie des grandeurs et placements risqués, le double finaliste de la Ligue des champions (2000 et 2001) croule sous une dette globale estimée à 350 M€. Au point de ne plus pouvoir en rembourser les intérêts. Sous perfusion, le club valencian est pieds et poings liés aux instituts bancaires qui avaient refinancé sa dette en 2011. Ses revenus annuels, estimés à 111 M € en 2011 selon le rapport Deloitte, sont insuffisants pour se maintenir à flot.
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