Le probleme insoluble de la dette grecque est que celle-ci continue a croitre en pourcentage dans son PIB, mais aussi en chiffres absolus, du fait d’une recession extremement violente, qui persiste pour sixieme annee.
A la suite de la declaration officielle recente d’Olivier Blanchard, suivie par celle de Christiane Lagarde, le programme d’austerite imposee en Grece fut une grosse erreur. Une erreur qui, en plus, a ravage le pays.
Pourtant, et en depit de ces deux declarations auxquelles elles s’ajoutent un tas d’autres, dans le meme sens, et venant d’ economistes bien connus de partout dans le monde, le meme programme catastrophique continue a s’appliquer en Grece, comme si rien n’etait.
Sous ces conditions le GREXIT est, forcement, toujours en vigueur.
On devrait encore souligner, dans ce contexte, qu’il se peut que la dissolution de l’economie et de la societe grecque, qui donne deja l’impression d’un pays du tiers-monde et qui va de pair avec un "coup de balai" de toute la richesse publique du pays, oblige finalement la Grece de demander elle-meme sa sortie de l’euro, afin d’essayer d’entamer un processus de developpement finance en monnaie nationale forcement, helas, inflationniste, et soutenu par une redistribution du revenu en faveur des plus demunis ; par des restrictions, encore, d’importation des produits de luxe et par la reorientation de la production vers des produits traditionnels, elimines par la mondialisation et par le systeme macroeconomique europeen qui a constamment favorise le Nord aux depends du Sud.
Il va sans dire que rien de tout ca ne serait pas facile. Tout de meme, il s’agirait de se voir dans l’obligation de prendre des risques de la part d’un pays moribond qui lutte pour sa survie ; et qu’il prend conscience qu’il ne survivra pas, si il continue a subir des programmes tragiquement errones, comme sont indeniablement ceux de la troika.