Les vrais fautifs ce sont ces crétins d’Américains qui ont refusé d’admettre, pendant des années, que leur "winner" n’était qu’un arriviste arrogant à la tête d’un système de dopage quasiment institutionnalisé.
Les journalistes français étaient systématiquement soupçonnés d’un parti-pris "anti-américain", les protocoles de test du laboratoire de Chatenay-Malabry dénoncés pour leur manque de rigueur, de professionnalisme, les Français accusés d’être médiocres et jaloux, etc.
Les scientifiques, les cyclotouristes, les connaisseurs... tout le monde savait, tout le monde voyait.
D’ailleurs, ce qui choque profondément les Américains, ce n’est pas tant le dopage en tant que tel, mais plutôt le fait qu’Armstrong se soit fait chopé. Le "winner" a toujours le bon droit de son côté. Aux USA il est tout à fait acceptable de tricher, à condition de ne jamais se faire prendre. Maddoff et les banksters c’est exactement la même entourloupe.
Aujourd’hui, ils ont sorti le goudron et les plumes, et on peut d’ors et déjà s’attendre à retrouver un Armstrong obèse et alcoolique implorant le pardon de l’Amérique dans un futur reportage pathétique consacré à la "star déchue et abandonnée" contrainte de se prostituer pour acheter sa dose hebdomadaire de crack.
L’hypocrisie puritaine dans toute sa splendeur.