Déjà avec la création de la société de gestion des infrastructures les dysfonctionnements se sont multipliés. Et c’est la réputation de la SNCF qui en fait les frais. Tout cela pour faciliter la main mise des intérêts privés sur le transport ferroviaire français. Après le démantèlement des autres services publics commerciaux (poste, Télécom, l’eau, le gaz, l’électricité...). Il faut s’inquiéter de cette volonté de détruire les services publics français, car cela induit une modification de la société française bien plus radicale que le mariage pour tous. C’est la marchandisation de tous les services et la réduction des espaces de solidarité. C’est aussi la réduction du droit de regard des élus sur la gestion des infrastructures publiques, souvent d’intérêt stratégique. C’est donc un autre exemple de la nécessité de procéder à une réorientation de la politique européenne.