Bien sûr, voir des "socialistes" qui ont, main dans la main avec la droite,
écrit les lois ultralibérales qui permettent l’exil des fortunes et l’optimisation fiscale,
qui ont signés les plus grosses trahison à leur pays, celles qui touchent à la protection de sa richesse et sa redistribution, sont assez hideux, à les regarder se draper dans la dignité patriotique offusqué. C’est du bouc émissaire facile et hypocrite,
de la bouffonnerie pure. Ils sont 100 fois plus coupables de ce genre de situation qu’un acteur en fin de carrière.

Bien sûr, l’impôt sur le revenu sert aujourd’hui à payer les intérêts de la dette, autrement dit les banques et les fonds de pension, et les familles riche, aussi riches même plus, que celle d’un Depardieu, celles qui ont la si belle idée d’achetés des obligations souveraines et de devenir usurier de leur propre état.
Oui, l’impôt sur le revenu va plus directement dans la poche de Rothschild, Goldman et consorts, pas franchement dans les dépenses publiques.

Mais rien à foutre. Au final, c’est une question d’attachement. Si tu es attaché un minimum à ton pays, à ta terre, celle grâce à laquelle
tu t’es engraissé comme une baleine pendant tant d’années (et non sans mérite, loin de là, je le reconnais volontiers), un pays dont le public qui t’apprécie tant parce qu’il a aussi grandi avec tes films, et qu’il te passe toutes tes frasques d’ogre d’un regard amusé,
qui t’as toujours reconnu ton statut d’icône populaire, t’es entièrement acquis, si comme tu l’as toujours prétendu il te reste un peu de fibres à l’égard de "ce pays tant aimé", tu ne pars pas cacher ton or quand tout le monde, ou en tous cas l’écrasante majorité s’apprête à en chier comme jamais depuis un siècle niveau pognon, alors que tout ce que tu crains toi c’est de passer de 100.000 à 40.000€ par mois, (estimation personnelle, mais je pense pas être loin.) Non, c’est trop facile, si tu veux pas finir comme un papy ingrat, une pédale de vieux poux terrifié à l’idée de se gaver un peu moins, tu tiens un peu tes couilles et TU RESTES.

Florent Pagny, va !