Bonjour, ce qui me pose question, chez vous comme chez quasiment l’ensemble des commentateurs, c’est quelque-chose qui me semble être un aveuglement général (auto-aveuglement : pourquoi ? peur ? Mauvaise interprétation de la catastrophe du communisme ? du coup tout ce qui veut aborder le problème de l’injustice est évacué avec violence ?)
voir l’article dans : "Anatomie détaillée de la crise économique mondiale. Journal du pays basque." Oui les banques sont fautives,mais elles ne sont pas à l’origine du système.
Lorsque l’écart entre les rémunérations du travail, au lieu d’être, disons, de 1 à 15. Ce qui ferait que ceux qui font les travaux les plus pénibles vivraient dignement et que d’autres ne s’autoriseraient pas à accumuler encore et toujours plus dans un délire fou d’avidité qui ne correspond plus à aucun besoin. Lorsque cet écart donc ne permet pas de vivre dignement, et que de plus le système économique vit sur le fait que les gens doivent consommer quand même, arrive l’inévitable : pour pouvoir manger et s’habiller ,ou pour pouvoir acheter ce qu’on nous propose partout, les gens s’endettent. Ils s’endettent auprès de qui ? des banques. Et tout le système de la crise se met en route.
Donc les banques ne sont pas l’origine de la crise, elles n’en sont qu’un élément.
Qu’est-ce qui est donc à l’origine ?
Malheureusement quelque chose de très humain, que personne ne veut remettre en cause : l’avidité. Le désir d’avoir plus, d’accumuler.
Et comme chacun veut être celui qui a plus, comme chacun veut y accéder, on se garde bien de remettre en cause ce fonctionnement.
Or une société humaine ne peut marcher sur la compétition éternelle. Chacun étant en guerre avec l’autre. Et ceux qui ne savent pas s’y prendre : trop fragiles, trop abimés par la vie d’une façon ou d’une autre, sombrent.
Il y a aussi ceux que ça n’intéresse pas. Qui pensent que la valeur de la vie est ailleurs.
Il faudrait aussi s’interroger sur l’origine de l’avidité. Pour moi c’est la peur. C’est une forme de défense contre la peur. Il y en a bien d’autres, chacun a la sienne.Mais celle-là est particulièrement destructrice.